domingo, 29 de enero de 2012

ENTREVUE À MOYA JANUS (aka PATRICK MOYA)


Un regalito para nuestro amigos francófonos ya que este blog es visto en más de 65 países.  La entrevista original que le realicé en francés al artista Patrick Moya, y que salió publicada en su último libro "L'Art dans le nuage" (El Arte en la Nube) ediciones Baie de Anges, Maison d'Edition Côte d'Azur 2011 donde el autor se interroga sobre el futuro del arte.
Pueden encontrar la traducción al español de la misma en el blog del Grupo Avatar de la Pontificia Universidad Católica del Perú (PUCP) donde también colaboro: 
http://blog.pucp.edu.pe/item/151568/entrevista-a-patrick-moya-aka-moya-janus-en-second-life


Un bonus pour nos amis francophones...  ;)





Entrevista de Zet Avril (aka Marita Tovar) al artista francés Patrick Moya (aka Moya Janus) publicada en el libro L'art dans le Nuage"  Ed. Baie des Anges,  2011. Foto: Patrick Moya



LA CIVILISATION MOYA



1. Une civilisation dans un monde virtuel, c'est bien ce que vous proposez dans Second Life. Mais si l'on regarde le sens de la civilisation : il est défini comme un ensemble de coutumes, d'idées, de croyances, la culture et des connaissances scientifiques et techniques qui caractérisent un groupe humain, comme un peuple ou une race sur un temps d'évolution. Quel rôle vous jouez dans la civilisation de Moya, vous êtes le dieu, le roi ou l'empereur ?



- Sur le Moya Land de Second Life, mon avatar est le dictateur des îles Moya. C'est une dictature de l'art avec un régime de l'artiste unique. Il y a des opposants qui sont les figures Moya issues du dessin et de la peinture, elles sont fixes et en 2D. Ces opposants prennent très mal le fait que l'artiste vive désormais dans l'oeuvre et puisse y rencontrer le spectateur, tandis qu'eux restent immobiles ou avec un mouvement saccadé de gif animé. Ils ont tenté une révolution mais ont vite compris qu'ils n'existeraient plus s'ils chassaient leur créateur.


Certains sont restés figés sur l'île Moya dans leurs positions revendicatives et ils sont l'une des attractions du Moya Land. Voila pour la réponse humoristique.


Pour parler plus sérieusement, je crois que désormais chaque artiste vit son travail comme une micro civilisation, avec des répertoires de signes et de codes propres, qui évoluent au fil du temps avec une apogée et parfois un déclin.


L'aventure artistique des artistes modernes se regarde comme l'évolution de l'art des civilisations. L'ubiquité des médias et la rapidité de l'information ont concentré sur une vie ce qui mettait des centaines d'années à évoluer. C'est aussi le résultat de l'individualisation du monde occidental.


La mise en scène du travail des artistes contemporains s'est aussi calqué par mimétisme sur les présentations muséales qui racontent des civilisations complètes, dans une perspective qui réunit dans une même scénographie les poteries, les peintures, les sculptures et autres traces du travail d'une multitude de créateurs.


D'autre part, la facilité donnée à chacun, et donc aux artistes, d'utiliser de très nombreux médiums et supports sans avoir à en apprendre tous les secrets fait potentiellement de chaque individu un artiste global et universel.




2. Derrière vous se trouve une très bonne stratégie médiatique et bien menée.
Est-ce que de nombreuses personnes travaillent avec vous ? Et quels types de médias utilisez vous?


- J'ai inventé un Studio Moya pour faire croire que mon premier avatar issu de logiciel 3D d'avant Second Life avait été créé par un studio de cinéma qui aurait inventé un artiste nommé Moya. Mais en réalité, je faisais tout tout seul.


Aujourd'hui, une seule personne m'aide pour l'organisation et j ai plusieurs galeries d'art mais je travaille généralement seul pour toute la partie artistique. Je n'ai pas de stratégie médiatique. Je n'ai qu'un seul objectif, qui est de traverser le mieux possible l'ensemble des médias disponibles et de tenter de vivre à l'intérieur du réseau mais cela relève plus d'un fantasme que d'une stratégie réfléchie appliquée dans le but de réussir.


Je manoeuvre à l'instinct. J'ai une stratégie globale, mais pas de petites stratégies. D'ailleurs, j'accepte tout ce qu'on me propose si le temps me le permet et je tente à chaque fois de m'adapter. Peu importe que je réussisse ou non, ce qui importe, c'est l'expérience menée et le plaisir qu'on y trouve.


L'expérimentation mène rarement à la réussite mais elle fait office de "cas d'école" : elle montre comment un individu réagit face au médium dont il dispose pour communiquer.


L'une des spécificités de l'art contemporain est de pouvoir mener seul et sans grands moyens une expérience qui traverse des techniques et des matériaux complexes, en obtenant un résultat médiatique au delà des espérances.


S'il y a une stratégie, elle est sans doute dans mon choix d'être un artiste d'art contemporain car le dernier privilège de l'artiste dit "contemporain", sa dernière spécificité, c'est de pouvoir tout aborder et tout expérimenter sans limite. Et même sans avoir besoin de chercher une qualité maximale car il reste à l'artiste la possibilité de l'amusement.





3. Qui fait les vidéos? Vous-même? Qui est le "Pinocchio", quel rôle il joue dans les rencontres virtuelles?


- Florence Canarelli (Flo06 Writter dans Second Life) me filme souvent au cours des actions "live", sinon je tourne aussi des vidéos dans Second Life.


Désormais, les outils logiciel sont assez simples et permettent très rapidement la création et la mise en ligne de ce type de message qui finalement, remplacent les correspondances qu'entretenaient autrefois les artistes et que les éditeurs publient des années après. Aujourd'hui, tout est instantané et multimédia.


Dans les rencontres virtuelles au centre d'art de la Malmaison à Cannes l'avatar visiteur (qui est un Pinocchio) est la pour permettre au public de visiter mon univers virtuel; il est leur marionnette.



4. Selon une autre interview, durant vos études, vous avez été marqué par les théories de Mac Luhan et l'idée de son concept de «village global». Vous vous interrogiez "sur les changements apportés à l'histoire de l'art par les nouveaux médias". C'est quoi pour vous Second Life ?


- Comme beaucoup de ceux que je croise dans Second Life, Mac Luhan a provoqué un bouleversement dans ma façon de penser. Selon lui, ce n'est pas ce qu'on pense qui transforme les médias ou les outils de l'art mais les médias qui influent sur le message et le transforme au point de transformer la société à leur image.



De là, j'ai pensé que la télévision, qui était le premier médium capable de transmettre la création instantanément du créateur vers le spectateur, allait transformer le rapport à l'art en ne laissant plus le temps au créateur d'apparaitre au public par l'intermédiaire de l'histoire de l'art, car masqué instantanément par sa créature.


Ce n'est même pas une question de fin de l'histoire de l'art ou de post modernité mais plutôt une histoire devenue inracontable ou du moins racontable trop tard, alors que paradoxalement l'art contemporain était censé être l'avant-garde. Mais dans des médias d'ubiquité, l'avant-garde se joue à quelques milli-secondes.


Second Life ou ses équivalents est l'évolution naturelle de l'internet, qui n'utilisait à ses débuts le texte que pour des raisons pratiques. Cependant le rêve de l'internet, c'est bien de réunir instantanément sur le réseau non seulement les individus mais aussi les techniques.


Un metavers tel Second Life, c'est l'amalgame de la fiction et de la réalité.


Pour l'instant Le cinéma,le théâtre, la littérature sont des subdivision d'un "Médium" qui ne demande qu'a se réunir et à redevenir global.

Dans ce contextee l'artiste redeviendra une sorte de chaman. Les chamans étaient des créatures complètes - sorcier, comédien, musicien, marionnette - possédés mais aussi manipulateurs, figures politiques de la cité.


Tout s'est ensuite scindé - musique, théâtre, politique, religion etc - au point que chaque médium s'est



lui même scindé comme pour la musique entre la partition, le musicien, le compositeur. Pourtant, pour chaque artiste, l'espoir de retourner à une globalité chamanique de la création est sensible.

Les moyens modernes de communication depuis la télévision sont en train de ramener l'artiste vers le chaman de la place centrale du village global. Bien sûr, cela est valable pour les artistes



méditerranéens du sud de l'Europe ou pour les sud Américains de culture latine, cultures où la présence de la figure et de l'humain dans l'oeuvre est l'un des fondements …


Même si, au final, cette figure est celle de l'artiste lui même.



5. Le Moya Museum sur Second Life, c'est un lieu pour exposer vos oeuvres.
Dans la réalité, on trouve Moya partout, c'est comme une Frida Kahlo et ses autoportraits. Il faut savoir que Frida avait une maladie que l'a empêché de bouger. Mais vous, vous proposez, vous jouez le rôle d'un Moya enfantin, entouré de moutons, d' anges, de démons, un éléphant, un âne, un singe, un Pinocchio. Mais vous vous mettez toujours en situation avec eux. Si ce n'est pas vous en personne, c'est votre nom. Vous êtes un peu narcissique ou c'est votre avatar qui l'est ?


- Tout travail artistique est bien sûr le résultat d'un trait de caractère. Plutôt que le Narcisse qui est centré sur lui même et n'a pas besoin d'être artiste, je suis sans doute exhibitionniste donc tourné vers les autres, avec le besoin permanent de l'exposition.

Il y a également, par peur de l'enfermement, la volonté d'échapper au piège du style, qui semble être nécessaire à la reconnaissance de l'artiste.



Pourtant, j'ai toujours eu cette utopie de croire que je pourrais échapper au style tout en restant reconnaissable. C'et cela qui m'a amené à l'idée de mettre mon nom et mon image au centre des oeuvres.


Le but est de pouvoir continuer de créer dans toutes les directions, tout en faisant de ce désordre une Oeuvre globale. D'autre part, je pressentais depuis longtemps que le fait d'avoir des idées serait de plus en plus simple. Et même quasiment automatique avec des logiciels d'intelligence artificielle.


Et aussi que le copyright serait de moins en moins viable face aux multitudes de créations, à la démocratisation de la création et à la rapidité des réseaux de diffusion.


Par conséquent, il fallait que l'oeuvre, pour continuer de vivre dans cet environnement, soit toujours reliée à son point d'origine - l'artiste.


Bien sûr, cela s'entend si on considère l'artiste comme ce personnage chamanisme, cette figure de saint laïc des cultures méditerranéennes catholiques. Dans les cultures plus protestantes, l'artiste laisse la place au groupe et s'efface dans le réseau. Dans cette version de l'artiste devenu anonyme et dont l'existence seule ne suffit pas à lui permettre d'affirmer sa présence, seul le scandale permet de ramener la figure comme personnage de faits divers.

Mon avatar dans Second Life est un artiste mais il est plutôt l'image d'un artiste. Les créations qui l'entourent sont des oeuvres qui servent de décor à cette vie imaginaire de l'artiste. Il écrit lui aussi son nom partout et toute l'ile Moya est à sa gloire - c'est mon Surmoi ou plutôt mon Surmoya.



6. Comment s'est passé votre entrée sur Second Life ? En quelle année ? Comment avez-vous découvert Second Life ?





- J'ai commencé à vouloir créer un monde Moya virtuel avant Second Life, en travaillant sur le logiciel Cinema 4D mais ce monde n'étais pas accessible.


J'ai voulu vendre des parcelles et des oeuvres s'y trouvant mais je devais mettre des films sur DVD pour les montrer aux éventuels collectionneurs. Quand j'ai pu avoir une bonne connexion internet et que Second Life semblait bien au point, j'y suis entré, c'était en 2007. Dés le premier jour, j'ai acheté un petit terrain et construit dans la nuit un premier Musée Moya. Le lendemain, j'achetais déjà le terrain mitoyen et ensuite je me suis agrandi de plus en plus jusqu'à investir une ile complète. Aujourd'hui, j'en possède 4.

 
7. Pourquoi Moya Janus dans Second Life ressemble-t-il au Captain America? 

Est-ce votre héros favori ?


- Il ressemble plutôt à un catcheur mexicain (j ai toujours beaucoup aimé les films de Santos). Son apparence est liée à un problème technique. Quand je suis entré dans Second Life, il n'était pas facile de reproduire son propre visage. De plus, je n avais pas envie de fixer un âge à l'avatar, ni de le faire vieillir avec moi. Donc j'ai créé ce personnage masqué avec des textures venant d'une toile sur laquelle est écrit mon nom.



8. Vous voulez toucher quel public ? Les enfants ou les adultes ?


- Les deux. Mon rêve est de plaire à tout le monde, même a ceux qui n'aime pas ce qui plait à tout le monde. C'est un peu une utopie mais l'art ne doit il pas être fait d'utopie ?

 
9. Vous avez dit dans une autre interview : "Ce n'est pas parce que l'on vit une autre histoire sur le net que l'on est inadapté à la société. Au contraire, la plupart des utilisateurs sont très actifs dans la vie réelle. C'est un plaisir qui stimule l'existence."

Quel type de stimulation trouvez-vous sur Second Life que vous ne trouvez pas dans la vie réelle ?


- Second Life n'est pas un jeu, il est fréquenté aujourd'hui par des personnes qui aiment fabriquer des mondes, donc surtout des créatifs. Il est le résultat d'un vieux rêve fait par tout ceux qui se sont intéressés aux images de synthèses. Second Life augmente la réalité mais ne lui enlève rien. Autrefois je perdais beaucoup de temps à écrire des textes assis à mon bureau sur une machine à écrire. La machine a écrire isolait complètement l'individu pendant le temps où il tapait son texte. Pourtant, on n'a jamais dit que la machine à écrire était dangereuse pour la société car elle éloignait l'homme du réel.



Le métavers crée une seconde réalité dans laquelle on peut rencontrer des personne, ou organiser des événement qu'on n'aurait pas pu faire en réel - surtout avec autant de facilité.

Second Life augmente l'art et le réél plus qu'il ne retranche.



Merci beaucoup, Moya ;)



* Entrevue pour le Blog de la Universidad Catolica de Lima. Groupe AVATAR


ZET&SIL
Et voilà la video de la présentation du livre dans la TV française:


VIDEO de Nice Azur TV:






martes, 24 de enero de 2012

EL LIDER DEL "CLUB DE LOS NERDS" EN LIMA - PERU (extracto de un artículo de dos caras del Diário Popular de Brasil)


Ideias inovadoras invadem a sala de aula 
por Diego Queijo

El Dr. en Administración Roberto Funck comenzó en Second Life con 512 ㎡, y creó con sus alumnos de la Universidad en Pelotas en Brasil "El Club de los Nerds"que para su propia curiosidad atrajo a muchos de ellos a pesar del nombre. Actualmente posee 300,000 ㎡ lo que equivale a algo más de cinco islas dentro del mundo virtual SL, que según él,  es el ideal para  cualquier proyecto educativo pues es el más realista de los ahora existentes.

Lo conocimos en SL, luego en la RL  -hace tan solo unos días atrás- y lo admiramos. Pero cuando tuvimos la oportunidad de escuchar sus conferencias nos dimos cuenta que es un tipo muy especial y lo respetamos más. Gracias Dr. Roberto Funck por entregarnos tan generosamente sus conocimientos y su amistad.
ZET&SIL


lunes, 23 de enero de 2012

Café de la Ciencia, un acierto de los italianos en Second Life


Talete Flanagran es un físico y como profesional de las ciencias naturales se apasiona por todo lo que se relacione con ella. Esto es lo mismo que decir que una persona se apasiona por la vida, ya que la física se encuentra en nuestro mundo cotidiano.
Hace bastante tiempo inauguró en second life la idea de realizar “charlas de café” con la temática que lo involucra profesionalmente.
Asistimos al inicio del nuevo ciclo 2012 de dichas “conversaciones”, con la presencia de otra inminencia: el físico Giordano Burnestein en el Café de la Ciencia inaugurando esta vigesimosegunda edición el tema: “Del 500 al agujero negro”. Un título que incluyó un extenso recorrido (casi dos horas) por una parte de la historia de la Física a partir de los descubrimientos realizados y como se aplican a la vida diaria de las personas.
Hablando de las partículas elementales y compuestas transcurrió en dos  horas un recorrido académico brillante de este profesor en la materia, matizado por algunas preguntas interesantes del auditorio.


 A un nivel muy simple, la Física de Partículas o Física de Altas Energías  es importante porque si conociéramos los componentes más básicos de la materia, lo que denominamos partículas elementales (son elementales porque, supuestamente no se pueden dividir a un nivel más pequeño), y sus interacciones esto implicaría conocer el comportamiento de toda la materia, su forma de interactuar y, consecuentemente, entenderíamos mejor el mundo que nos rodea, porqué los cuerpos se atraen o no, porqué la materia se transforma, porqué vemos las imágenes en un televisor, porqué escuchamos nuestras voces en un teléfono fijo, y en uno móvil.....
El mundo de la Física de Partículas se mueve en el marco de la Física Cuántica, concretamente en el mundo “sub-sub-atómico”, lo que en términos de medida sería lo que vemos a distancias tan pequeñas como 1/1000000000000000000 metros.
El tema es mucho más complicado que todo lo explicado hasta aquí, y a la vez mucho más sencillo cuando “conectamos” los conceptos con nuestra vida en RL. En honor a la verdad, da “placer académico” estar sentado en una mesa de café, ejerciendo un silencio respetuoso, escuchando a estos amigos de la Física.
Hasta Pronto
Zet y Luz


lunes, 16 de enero de 2012

Café de la Ciencia - 2do. Ciclo

Espacio de difusión e invitación a nuestros lectores.

El  desarrollo de técnicas de radar y cocinar con el microondas ... 
A menudo, los descubrimientos de la ciencia no cambian  de inmediato nuestra vida cotidiana. Las aplicaciones tecnológicas fuera de los laboratorios de investigación se dan, y ocurren con frecuencia en sectores inesperados. 
De estos temas y de muchos otros  charlaremos con:
Giordano Burnestein,  un conocido investigador de la física de las partículas. 

Muchas de estas cuestiones serán conversadas con Talete  Flanagan en el  22° Café de la Ciencia, que inaugura el Segundo Ciclo de esta serie de encuentros organizados por Second Physics e Immersiva.2life, esponsoreado por Esplica sin fines de lucro.

"La ciencia básica es como un cerdo .. no se tira nada, se aprovecha todo.” GB

Los esperamos el miércoles 18 de enero de 2012, a las 21.20 ITALIAN TIME, en SECOND PHYSICS
Organizado por Talete Flanagan   
http://www.facebook.com/l.php?u=http%3A%2F%2Fslurl.com%2Fsecondlife%2FSecond%2520Physics%2F175%2F205%2F22&h=TAQFwBjGL

jueves, 5 de enero de 2012

Pirats Red de Arte: un lugar que marca la diferencia.


Pirats es una organización francesa sin fines de lucro, creada en 2009 con el fin de introducir y desarrollar la expresión artística en un nuevo campo del espacio digital, “los mundos virtuales” y sobre todo para incrementar las sinergias entre los dominios clásicos de la promoción artística y los nuevos medios.
Pirats Art Network es también una ideología. La voluntad de reencuadrar la posición del arte en los aspectos filosóficos y sociales y otra manera de abordar la promoción de la creación reposicionando al centro de esta actividad lo que es su solo objetivo: la propia expresión artística.
Este proyecto fue iniciado por  Merlina Rokocoko (aka Nathalie Gobé)  y Newbab Zsigmond (aka Jean-Marc Larroque) donde además de organizar exposiciones en galerías, trabajan  principalmente para la difusión de las obras en soporte digital tomando como punta de lanza la plataforma 3D de SL. En este entorno inmersivo  gestionan toda una zona dedicada a la creación, a las artes gráficas, fotografía, música,  escultura, entre otros. 

Merlina Rokocoko
¿Qué mejoran  estos emprendedores Siglo XXI?
Básicamente encontraron  un complemento entre los artistas y los piratas.
Todo artista necesita difundir su obra como parte de la completud, y este espacio les ofrece un marco de calidad y segura visibilidad, por lo que Piratas, hace que se encuentren artistas del mundo entero, que compartan un espacio, que se difundan las obras dando paso a la sensación de plenitud que se siente al contemplar las obras.
El valor del arte es para muchos, el valor del objeto artístico que se negocia sobre un mercado internacional en función de la relación descontada en la adquisición. Poseer una obra de arte es invertir en un producto financiero. La hipocresía de ese sistema encierra  los intercambios  por  la propia expresión artística, ya que aparece  un discurso de dar siempre un mejor precio por la calidad de las obras de los artistas y que no tiene por otro objetivo que el de seducir a los compradores.
En la tendencia “people” de nuestra época, el cliente, el feliz dueño de una obra, se convierte así, incluso en más importante que la misma obra, se transforma por esta posesión, en  un hombre visionario, de buen gusto y  de vanguardia.
¿Quién aprovecha este narcisismo?
En la acción creadora, por poco que el artista sea “financiable”, la obra y su sentido escapan de su creador para convertirse en producto de lujo, pieza única  que está de moda tenerla,  y,  significados como la subversión o  la insolencia que   utilizan  los artistas en su afán por compartir la cultura, la educación, o  la sensibilización, se convierten en criterios cuantitativos perdiendo toda su significación inicial.
Pirats pretende en SL construir  otro modelo para el Arte. Lo ayuda el espacio virgen donde incursiona que aún debe crear las reglas.
Los ideólogos, Merlina y Newbab formados en  Bellas Artes, Historia del Arte;  al igual que en Comunicaciones con especialidad en eventos artísticos  y en Informática, asociados a su pasión por la creación, es que hicieron en estos dos (2) años de Pirats Art Network un prestatario al servicio de los artistas y de su creación.


Un lugar que “marca la diferencia”.

Disponen de 6 galerías virtuales y numerosos espacios de exposición, albergando 30 artistas simultáneamente, mas de 300 obras para las cuales  organizan  un vermissage a la semana así como toda la publicidad que ello  requiere, tanto por su  sitio en la web  como por las redes sociales tales como Facebook, Twitter, Myspace y las plataformas de video YouTube, Dailymotion y Vimeo.
Más de 200 artistas internacionales han expuesto, algunos ya bien conocidos como Patrick Moya, otros emergentes… Es la mejor prueba de que su estrategia es transparente y funciona perfectamente.
Con cerca de 140000 visitas, mas de 16000 visitantes, vernissages que albergan entre 100 a 250 personas, venidas del mundo entero, cada lunes comparten su pasión, conversan con los artistas que exponen, Pirats Art Network se ha convertido en el actor más importante en la representación artística en los mundos virtuales de todas las naciones congregadas.
Hay un fondo cooperativo para el arte con el que todos colaboran para llevar adelante la empresa y a través de estas donaciones de personas sensibles a la expresión artística, se da  garantía de cumplimiento a la expresión de la obra del artista.
Debido al cambio en las tasas que realizó SL al eliminar el descuento del 50% que hacía a las asociaciones sin fines de lucro, se aumentó notablemente el presupuesto de este proyecto, por lo que hay un llamamiento a las contribuciones, donaciones y al patrocinio a todos aquellos que estén interesados ​​en demostrar que el arte es el resultado de un trabajo en pos de la cultura de una sociedad. 
 
Aquí un video especial de Pirats realizado por Newbab:





 Este otro, realizado por uno de sus artistas y socios más renombrados, Patrick Moya:



Hasta pronto amigos  :)

Zet y Luz


martes, 3 de enero de 2012

Un balance a comienzos del Año 2012


Nuestras oficinas del blog “HAZLO REAL”, se encuentran en la Incubadora Educativa Inmersiva  de Second Life, en la región de Granada,  gracias a la generosidad de August Chrome en SL (Angel Feijoo en RL).
El año 2011 que acaba de finalizar  permitió que nosotras, Zet y Luz, nos encontráramos desarrollando juntas este proyecto, este BLOG interpersonal, compartido entre dos países; y cuando por estos días leemos en la prensa  la noticia de la competencia DAKAR hermanando Argentina, Chile y Perú, nos dijimos: "igual que nuestro blog", que no solo hermana a dos avatares  sino a los que nos leen y están interesados en esta plataforma inmersiva.
En cuanto a August, tenemos que decir que el espacio es agradable,  y se destaca el objetivo del mismo: proveer de recursos virtuales a personas de países hermanos a manera de incubación para su incursión en SL.



Vista desde el aire de las instalaciones de la Incubadora

La incubación (dice el diccionario de la lengua española) es el periodo de desarrollo de una tendencia o movimiento social antes de su plena manifestación.
August Chrome,  fundador  de esta  Incubadora Educativa Inmersiva  que acoge a nuestro BLOG,  tratando de hacer un balance en relación a este proyecto suyo, nos dice  que el nombre está relacionado en parte a la acepción utilizada por las Empresas. Quiso organizar  aquí en SL, un lugar que brinde la posibilidad de tener un lugar "físico virtual”,  unos consejos, unas ayudas para todo aquel que quiera entrar en este entorno.
Luego de estas experiencias, cada uno de sus “ayudados” (¿"incubados"?) estará en condición de “volar solo”. Es de cierta forma una atención brindada a emprendedores ya que este lugar no solo proporciona el edificio de oficinas, auditorio, aulas, sino que además, está todo el saber y la ayuda de su experiencia para lo que se necesite.

Auditorio
Creación, funcionamiento, lógica y disposición personal, es algo de todo lo que se nos brinda aquí.
Este año el espacio fue usado por la Profesora Montserrat Veyrat Rigat con sus cátedras de Lingüística General y Retórica Grado Historia del Arte  de la Universidad de Valencia-España; con notables resultados que permitieron abrir una brecha digital inmersiva mucho más concreta para dicha Universidad española.

Alumnos de la Universidad de Valencia presentando un trabajo final evaluativo
Luego se dan también el curso de Entornos Virtuales de Aprendizaje organizado por la profesora Lucrecia Chumpitaz del Departamento de Educación de la Universidad PUCP de Perú, y se elaboró una réplica 3D interactiva del Digital Fabrication Lab (Fab Lab) de la universidad UNI de Perú en convenio con el Massachusetts Institute of Technology (EEUU). Además se dictan cursos libres de programación de scripts.

Para finalizar este pequeño balance de nuestro BLOG y del espacio físico que nos da alojamiento creado por el ingeniero  Feijoo nos resta agradecer a nuestros lectores, a nuestros seguidores y amigos; y prometer para el nuevo año nuevas y mejores notas que nos ayuden a crecer y creer en que la cultura y la educación son finalmente las bases de nuestra libertad.
Un Felíz Año 2012 para todos!!!

Gracias  August!!!!
ZET y LUZ  





Ing. August Chrome